Petite visite guidée (Antoine et César)

* Cléopâtre avait entrainé Antoine dans son jardin. A la base ils étaient à la recherche de César, mais elle avait promis à Antoine qu'elle avait rencontré dans les couloirs de lui montrer le somptueux jardin du palais.*

-Nous y voici...

*Elle lui désigna les arbres et le bassin ...*

* Marc-Antoine regarda autour de lui. Emerveillé par temps de richesses.*

- C'est magnifique.

*Il ne savait plus ou regardez tant le jardin était riche en plantes et en animaux. *

- Cela doit demander beaucoup d'entretient à tes jardiniers.

* Cléopâtre haussa les épaules.*

-C'est leur travail !

*elle regarda aussi autour d'elle avec un petit sourire*

-c'est vrai que c'est beau. j'aime bien me rendre ici, cela me détend.

- J'aimerais bien svoir un jardin aussi reposant devant ma demeure.

* Il se mordit la lèvre et osa une question. *

- Est ce que tu m'autoriserais à me fsire une réplique miniature de tes jardins ?

*César, matinal cmme à son habitude, avait décidé de visiter un peu cet immense palais encore endormi : d'ailleurs ces moments de calme où le temps semblait suspendu, étaient ceux qu'ils préféraient, propices à la réflexion, à la plannification... Cependant, ne connaissant pas encore l'endroit, il ne mit pas longtemps à s'y perdre, mais vu qu'il n'avait e but précis, cela n'avait guère d'importance...Il croisait, à bonne distance tout de même et sans le savoir, Cléopâtre et Marc Antoine, se promenant également dans ce labyrinthe fleuri à l'image des maîtres des lieux. Le hasard et l'agencement des plantes faisaient qu'ils ne s'étaient encore vus, qu'il soit perdu dans ses pensées expliquait qu'il n'entendait même pas leur discussion...*

* Cléopâtre, ne se doutant pas de la présence de César en ces lieux, regarda Antoine d'un air un peu perplexe.*

-Eh bien... je doute que vos jardiniers soient à même d'entretenir des plantes ausis rares et qui de plus requièrent une attention toute particulière, mais si tel est ton souhait, tu peux toujours essayer...

*Puis, amusée par l'audace d'Antoine, Cléopâtre l'invita à s'asseoir au bord du mini fleuve qui coulait au milieu des plantes.*

*La remarque de Cléôpatre sur la possible incapacité des jardiniers romains à rivaliser dans le savoir-faire floral lui revint aux oreilles et lui firent mouche : il prit conscience qu'il n'était pas seul, que c'était même deux de ses "proches" qui se tenaient là, tout près... curieux de nature, et envieux d'en savoir un peu plus sur leurs relations, il décida de rester là où il était, bien que l'envie de défendre ses servirteurs le titillait nerveusement, et de les observer un peu : il ne fallait jamais être trop avare de vérification...*

* Une fois installée, Antoine à ses cotés, Cléopâtre, d'un geste gracieux de la main, intima à un serviteur d'aller leur chercher à boire. celui-ci se précipita en courant, et finit par passer tel une flèche devant césar qui observait la scène. Le serviteur sursauta mais ne s'attarda pas, continuant sa course afin que de servir au plus vite sa maîtresse, sans quoi elle était capable d'entrer dans une colère folle.
La jeune Reine regarda ensuite Antoine, avec un léger sourire.*

-Parle-moi de César.

* Marc-Antoine saisit le verre que le serviteur lui proposait sur un plateau. Il en but une gorgée afin d'éviter de dire quelque chose qu'il risquerait de regretter au plus au point. Il n'avait pas non plus apprécié que Cléopatre parle de cette manière là de son peuple. Il avait quand même était un peu vexé. *

- Eh bien César et quelqu'un qui a énormément d'ambition et d'influence sur les personnes. Il est sévère par moment, mais il est toujours juste. Il ne prend jamais de décision sur un coup de tête m'eme si c'est l'impression qu'il donne. Je suis prêt à donner ma vie pour sauver son honneur et sa personne.

* Cléopâtre prit également le verre, apporté par le serviteur en tout hâte, serviteur qui avait d'ailleurs disparu aussitôt sa mission accomplie. La Reine écoutait parler Marc-Antoine, petit sourire aux lèvres. Elle but une gorgée, et hocha doucement la tête. Ainsi César était aimé de ses amis, respecté, et savait se faire entendre. La légene était vraie, et cet homme semblait effectivement droit et honnête. Elle en fut bien heureuse et savait qu'il y avait quelque chose à tirer de cette relation.*

-Je comprends. Tu sembles beaucoup l'apprécier, et c'est tout à ton honneur.

- L'apprécier ? Eh bien pour être tout à fait honnête avec toi, César à toujours été et sera toujours mon model. Jusqu'ici il a absolument tout réussi politiquement et militairement parlant.

* Il but une gorgée. Il faisait bon dans les jardins mais il faisait quand même chaud. *

- J'aimerais bien avoir une carrière comme la sienne et avoir également autant d'assurance dans ce que j'entreprend. Il ne doute jamais de lui ou alors très rarement.

*César fut extrêmement flatté par tout ce qu’il entendait : bien que ce ne soient pas des révélations, qu’il ne fût pas surpris par les dires d’Antoine, c’était tout de même la première fois qu’il était le témoin oral d’une telle éloge de la part de son compère…celui-ci le plaçait sur un piédestal inaccessible, certes il n’en demandait pas moins, mais justement, ce que l’on a pas sollicité mais qui arrive à point a une saveur particulière… Inconsciemment, il bomba le torse et afficha son sourire de vainqueur.. Il était toujours « caché », et le serviteur qui l’avait croisé quelques minutes plus tôt, sa mission maintenant terminée, revint vers lui et allait dire quelque chose quand il le renvoya d’un geste de la main, faisant que celui-ci s’en retourna toujours en silence… peut être un peu trop curieux, il voulait connaître la réaction de Cléopâtre… d’ailleurs son regard ne pouvait s’en détacher : elle était comme cette petite brise du matin, un souffle de fraîcheur à cette heure où la lumière était encore blanche et pâle mais suffisante pour faire étinceler ce qui venait capturer ses rayons… c’était bien le Grand Imperator qui était ensorcelé !*

* Cléopâtre eut un petit sourire condescendant à la réponse d'Antoine. Certes César était un grand homme, mais selon elle, il ne fallait vénérer personne tel un dieu, sauf ele-même bien sûr ! Il était cependant rassurant de voir qu'il existait tout de même des hommes loyaux en ce monde, et Marc-Antoine en faisait partie. César avait de la chance. A part ses fidèles servantes Charmian et Iras, Cléopâtre ne pouvait avoir une confiance aveugle qu'en très peu de personnes, qui ne se comptaient même pas sur les doigts d'une main.*

-Allons Antoine, ne doute pas ainsi de toi, j'ai entendu parler de tes nombreux explois, tu n'es pas non plus le genre d'hommes que l'on laisse passer sans le reconnaitre!

* Marc-Antoine ne psut s'empêher de bomber le torse. Il est vrai qu'il était lui aussi un excellent soldat . Et puis ce n'était pas tous les jours que la Reine d'Egypte lui faisait un compliment. *

- Oui c'est vrai, je ne vais pas le nier. je suis plutôt douer et j'en ai impressionner plus d'un.

* Il se demandait quand même ou pouvait bien se triuver César. *

- J'ai la chance que César l'ai toujours reconnu et qu'il m'ait toujours récompensé comme il se devait.

* Il fixa gentiment cléopatre. Elle était magnifique . Il resta un moment silencieux face à elle *

*César décida que c'était le bon moment pour se montrer, Marc Antoine, bien qu'ayant de belles paroles, commençait à avoir un regard quelque peu balladeur, et cela ne plaisait pas trop au "maître"... Il fit alors quelques pas en arrière pour prendre un peu de distance, et arriver innocemment au bout d'une des allées du jardin de sorte à se faire remarquer "de loin".

*Il prit son air sérieux et pensif, ce dont il n'eu pas de mal car certaines affaires le travaillaient sans qu'il ne le demande..*

* Cléopâtre sourit à antoine et s'apprêtait à lui répondre, quand soudain son regard fut attiré par quelque chose en mouvement un peu plus loin. elle remarqua alors qu'un homme se dirigeait vers eux, et cet homme n'était autre que César. Là, elle ne put s'empêcher de sourire, et le fixa jusqu'à ce qu'il soit plus près. Quand enfin il fut à portée, elle tendit une main vers lui.*

-César, enfin te voilà... Nous te cherchions.

*César approcha tranquillement, et eut le même réflexe que "sa belle" lorsque leurs regards se croisèrent. Il pressa un peu le pas pour les rejoindre plus rapidement. Il prit sa main et y déposa un baiser, tout en ne la lâchant pas, il les regarda tour à tour...*


-Antoine ? *Regarde Cléopâtre* Vous m'attendiez, vraiment ? Tu as trouvé une bonne compagnie là, l'attente n'a pas dû être trop longue...

*Il se faisait taquin, même si la vérité n'était pas si loin...*

* Marc-Antoine se leva d'un bon et salua César comme il se devait. il lui laissa la place et resta face à eux.*

- Oui nous t'attendions et j'ai eu la chance de visiter ces magnifiques jardins. Mais je suppose que tu les connaissais déja.

* Il ne releva pas la taquinerie de César. *

- Tu veux que je vous laisse ?

* Même si César lui dirait que Marc-Antoine pouvait rester, il trouverait un pretexte pour partir poliment*

HJ: César?

*César donna une accolade amicale à son second, il se décala mais ne prit pas la place d'Antoine pour autant..*

-tu as été plus chanceux que moi alors parceque non je ne les connais que parceque j'y ai fait quelques pas, mais il me manquait la guide que tu as su trouver au bon moment...

*Il termina sa phrase sur un ton douceureux en l'appuyant d'un regard que Cléôpatre saurait interpréter*

-Tu ne vas pas partir tout de suite alors que tu disais m'attendre ?

* Marc-Antoine se sentit mal à l'aise pendant un instant. Si il avait prétendu avoir attendu César, c'était uniquement par simple politesse de sa part.*

- Oh ne t'en fais pas, je suis certain que Cléopatre se fera un réel plaisir de te les faire visiter.

* Il se leva *

- Et je suis certain que vous avez beaucoup de chose à vous dire.

* Il les salua comme il se devait et partit.*

* Cléopâtre se leva d'un mouvement altier et classieux, ne quittant pas césar du regard.*

-En fait, c'est moi qui t'attendais... J'aurais voulu te voir, te parler...

*Elle regarda Antoine s'éloigner, et voyant que César le suivait du regard, de sa main elle tourna le visage de césar vers elle et l'embrassa langoureusement.*

-Regarde-moi... et viens, si tu veux je te fais visiter les jardins, et nous pourrons discuter...

*Elle lui lança son regard charmeur qui n'appelait aucune résistance.*

*La présence de Marc Antoine ne le dérangeait pas, son attitude et ses paroles ne pouvaient trahir son unique envie du moment : les laisser seuls... Bon, il fût un peu froissé de cette prise de congé expédiée, il avait à lui parler, mais il en était peut être mieux ainsi : il lui parlerait entre quatre yeux, il répondit poliment à son salut, le regardant partir et réfléchissant à leure future entrevue quand.. Cléôpatre se rappela à lui...*

*il se laissa embrasser*

-tu m'attendais ? Je t'ai donc manqué ?

*Petit sourire satisfait*

*Puis se levant, ne pouvant bien sûr pas laisser une invitation si agréablement donnée en suspend*

-bien sûr que je veux visiter tes jardins, si ANtoine a eu ce privilège, pourquoi en serais je privé ??

HJ : bé Marco tu pouvais rester ...

* La belle Egyptienne plongea un regard intense dans les yeux de César avant de lui dire d'un ton doux.*

-Bien sûr que tu m'as manqué... et moi, t'ai-je manqué?

* Cléopâtre sourit, contente d'avoir, encore, obtenu ce qu'elle voulait. Elle glissa sa main dans celle de César et entama une petite marche ainf de faire le tour du jardin.*

-Bien entendu, tu peux voir tout ce qu'Antoine a vu, et bien d'avantage...

*Elle esquissa un petit sourire coquin, et l'entraina avec elle pour lui montrer les diverses espèces de plantes rares qu'elle possédait.*

*César appréciait ce regard enflammé et presque provocateur, comme il les aimait... Son sourire, à entendre la réponse de Cléopâtre se fit encore plus fier, et prit le temps pour répondre, taquin..*

-Est ce que tu m'as manqué ? Je ... Je crois bien...

*Il commença sa marche merveilleusement bien accompagné..*

-En voir d'avantage ? Là je ne peux que croire ta bonne parole puisque je ne sais ce qu'il a vu... Mais cela m'intéresse...

*Il se montra néanmoins très intéressé par la visite en elle même et toutes les explications qui l'accompagnaient : il fallait que Rome puisse un jour avoir de semblables et extraordinaires curiosités !*