Evasion, rencontre avec César. (César, Charmian... et qui veut ! )

HJ : et là, pauvre Cécé !! trop mdrrrr !

DJ :

*Woh quel retournement de situation... Mais... César ne trouva rien à redire, pas mécontent que l'on s'occupe de lui de cette manière... Il posa une de ses mains sur une hanche royale (^^), laissant l'autre parcourir tendrement mais en rythme, le dos de la belle...*

HJ: loool mouai pas sûr hein !^^

* Cléopâtre s'occupait en effet fort bien de son "prisonnier". Oui, il était prisonnier de ses charmes, et elle le savait. Ayant pleinement conscience des atouts dont elle était affublée, la jeune reine n'en profitait que trop. Pourquoi se priver après tout? Là, elle était maitresse de la situation, cela lui plaisait. Elle effectuait des mouvements rythmés de bassins auxquels César ne semblait pas indifférent. *

*Eh voui, pour le moment, César était le dominé... Il ne l'aurait jamais accepté au grand jour,il n'aurait jamais laissé quelqu'un le devancer, jamais il ne se serait laissé faire de la sorte .. enfin, encore ne fallait il présumer de rien, et là justement Cléopâtre renversait tout... Il ne fallait pas sous-estimer l'intelligence du futur impereur, mais il ne fallait pas non plussur estimer sa clairvoyance vis à vis de la gente féminine....Il restait un homme après tout... mais il pouvait imaginer qu'ils trouveraient tous deux leur compte...
Il y avait des nuits pour penser, planifier, d'autres pour prendre son pied, cette nuit était de celles-là.. le soleil ne tarderait plus à pointer ses rayons, il fallait en profiter !*

* Prendre son pied, c'était bel et bien le cas! Cléopâtre profitait au maximum de son moment "dominatrice" sur César. Elle apercevait néanmoins les premiers rayons de l'astres qui pointaient le bout de leur nez au travers des rideaux de la tente. Les quelques soldats déjà réveillaient commençaient à s'agiter, faisant résonner le bruit de leurs armures et autres casques, aussi dans ce tintamarre, la reine ne se retenait plus tellement pour masquer les quelques bruits de son souffle et autres petits cris qu'elle pouvait pousser. Après tout, personne ne l'entendrait maintenant...*

*Le soleil filtrait de plus en plus dans la tente, la nuit s'achevait et avec elle, un moment inoubliable d'intense plaisir...dont César allait d'ailleurs en connaitre l'apothéose. Profitant de l'éveil du camp, il imita Cléopâtre dans son "laisser aller" des ces derniers instants... Dans un mouvement qui ne ralentit en rien leurs ébats passionés et passionnels, il la retourna pour retrouver sa position favorite : il ne tenait pas à terminer en dominé... L'embrassant de plus belle, se perdant dans un rythme effrené, il gouta au 7ème ciel, espérant que la belle en faisait de même..*

* Cléopâtre se fit donc retourner pour se retrouver dessous. Elle se laissa faire en souriant, reconnaissant bien là le désir de César d'être un conquérant victorieux. Ce moment était inégalable, et elle aussi se retrouvait au 7eme ciel, sentant des frissons la parcourir de par tous les endroits de son corps. elle blottit sa tête dans le cou de César, étouffant des cris et gémissements de plaisir qu'elle pouvait pousser, serrant ses petits doigts longs et fins sur les épaules du Grand Romain.*

*Le huitième ciel ne serait pas pour maintenant puisque celui du jour levé découvrait à présent un radieux soleil...César regouta une fois encore au gout sucré des lèvres de sa belle...Il s'allongea tout contre elle, la tête nichée au creu de son cou et l'entourant de ses bras, comme pour la retenir encore un peu. Leurs respirations étaient calées : cette nuit venait de les rassembler, pour un petit bout de temps ! *

* Cléopâtre souriait: d'une part elle avait passé une nuit assez merveilleuse, alors que tout avait commencé par une escapade sans être assurée du succès de cette dernière et de la tournure que prendrait son destin, et d'autre part elle avait une victoire en main: César serait à présent de son coté. Il lui fallait conserver cette faveur au moins jusqu'à ce qu'elle ait évincé son jeune imbécile de frère.
Elle laissa César la prendre dans ses bras, et se blottit elle-même contre lui. Ne souhaitant pas briser le silence, préférant le laisser faire, elle le regarda, tout simplement. Le jour s'était levé pour de bon cette fois, le camp romain s'éveillait petit à petit.*

*On parlait, on chahutait, on s'armait : la nuit était bien finie, les romains reprenaient leur place dans ce jour nouveau... Une nuit... il avait fallu une seule et unique nuit pour que le cours d'un destin en soit changé par un autre... César n'y avait pas réfléchi, et c'est maintenant qu'il prenait conscience de tout cela...Il réalisait peit à petit, dans ce regard expressif mais également mystérieux qui ne le quittait pas, que plus rien ne serait comme avant... Il se détacha alors un peu de son "amante" -qui n'était pas une rencontre d'une nuit, il le savait...-, et s'assit sur le bord de sa couche, se passant les mains énergiquement sur son visage : avait il rêvé? Halluciné? tout imaginé ?? Il se retourna et là vit, elle, belle et envoutante, le fixant toujours... non tout cela était donc bien réel... Qu'allait il faire maintenant ? Et qu'en serait il de son épopée égyptienne ? De ses envies de vaincre et de conquêtes ? Revenu bien à lui, les questions l'assaillaient, d'une voix qu'il était le seul à entendre...*

* Toujours allongée, allanguie sur la couche de césar, elle regarda celui-ci se mettre au bord, mains dans le visage, probablement en train de réalisé tout ce qui s'était passé au cours de cette soirée pour le moins mémorable. Elle gardait son sourire envoutant au bord des lèvres. Elle s'entoura du drap et alla se coller dans le dos de l'Impetor, l'entourant de ses bras, passant ses mains sur son torse. Elle lui parla d'une voix charmeuse, presque basse.*

-Que faisons-nous maintenant, César?...

*Elle ponctua ses mots d'un baiser sur la nuque de César.*

*Pour finir de le rappeler à la réalité, le contact des mains de Cléopâtre et de son souffle chauf au creu de son cou eurent le beau rôle...Sans la voir, il devinait l'attitude de son amante.. ce qui le fit sourire : que faire, quoi dire ? Ei bien justement, pour le coup, il ne le savait pas... Il lui fallait un peu de temps... mais il savait déjà qu'il ne pouvait plus se passer d'elle... pas encore parti, elle lui manquait déjà... et pourtant il devait prendre une décision dans un vrai état de réflexion...*

*Il ne se retourna pas, bien que ce ne fut pas l'envie qui lui manquait*

-Je.. je ne sais pas, il faut que je réfléchisse...

*Il n'aimait pas se sentir perdu, dépendant, déjà attaché, il ne voulait pas se montrer faible..*

* Cléopâtre sentait qu'elle avait déjà de l'emprise sur lui, et elle adorait ça ! Séduire, posséder, régner, voilà tout ce qu'elle aimait. Elle ne vivait que pour ça. ALors, elle continua de le caresser du torse aux épaules, presque comme un massage, appuyant ses paumes par endroits, faisant de plus douces caresses à d'autres. *

-J'ai une proposition, moi. Rentre à Alexandrie avec moi...

*César frissonne, une fois encore, Cléopâtre est plus forte que lui : elle sait trouver les mots, les gestes pour le faire tout à elle... A ses côtés, il n'est plus l'Imperator, il est un homme, charmé et envouté... mais il sait se resaisir tout de même...*

rentrer à Alexandrie ... ?

*Il y avait l'Asie et ce maudit Pharmace, la question de l'annexion de la Numidie, et ces problèmes d'approvisionnement de Rome... Non il ne pouvait la suivre comme cela... Bien que totalement séduit, il garda un éclair de lucidité pour rester le politique très réaliste qui ne concède rien sur le fond...
César voulait dominer Rome, il voulait, comme tout aristocrate romain membre de la classe politique, à la fois avoir une place conforme à sa dignité et servir les intérêts de l'empire et du peuple... Les caresses de Cléopâtre étaient divines...mais elle serait son objet, son pion : il allait lui redonner l'Egypte et allait le servir... ^^*

-Non, tu vas rentrer, tu vas reprendre le trône, regagner la confiance des Egyptiens...Je vais t'aider, mais je ne serait pas tout de suite à tes côtés, je dois vaincre quelques ennemis auparavant...

*Sa voix était calme, posée, presque autoritaire..*

* Cléôpâtre esquissa une grimace, que césar ne put voir puisqu'elle était derrière lui et qu'il était dos à elle. Elle redoubla de caresse sur le corps de celui-ci, passant sa tête dans son cou.*

-Mais César, je ne puis rentrer seule, mon frère Ptolémée va tenter de m'assassiner... De plus, comme tu le sais, l'Egypte regorge de blé, elle en a à foison... Si tu m'accompagne, nous pourrions en fournir davantage à Rome qui, dit-on, en aurait fort besoin...

* La voix de Cléopâtre avait un on-ne-sait-quoi d'envoûtant et de céleste. Elle faisait tout pour s'assurer la sécurité, elle avait besoin que César soit là, figure de l'autorité romaine.*

-Je pourrais aussi te fournir des bâteaux. Les Egyptiens sont bien meilleurs que les Romains sur mer. Tu pourrais en avoir besoin...

* César ferma les yeux, il devait résister et s'occuper des affaires comme il l'avait prévu...*

*Il se mit de profil*

-Ecoute, tu n'as plus rien à craindre de ton frère, je t'aiderai à t'installer sur le trône d'Egypte et je t'assurerai protection. Mais... je ne peux pas laisser ce Pharnace II profiter d'un conflit pour reconquérir mes territoires et réaffirmer son autorité sur ce qui m'appartient ! Et, je suis tout proche de gagner des terres en Afrique... laisse moi un peu de temps, je reviendrai vite !

*Par contre, Cléopâtre avait raison sur un point : Rome manquait de blé, le peuple commençait à se faire entendre, et le savoir faire naval des égyptiens était incontestable et de grande utilité pour d'autres conquêtes encore... Devait il céder? Devait il continuer sans écouter ? Attendre et repousser ? La seconde option était pour l'instant celle qu'il maintenait..*

-Nous allons trouver une solution pour que tu puisses patienter sereinement...

*Il parlait avec cette voix grave et suave, rassurante mais déterminée, en lui caressant la joue*

* Cléopâtre sourit, elle était rassurée: César semblait vouloir trouver des solutions. Et s'il le disait, il le ferait, il était un homme de confiance. Elle lui massa doucement les trapèzes. Elle reprit d'une voix douce et assurée.*

-Je te remercie de ta compréhension. Je savais que nous trouverions un terrain d'entente...

*Mais elle aurait voulu repartir avec lui, rentrer à Alexandrie au bras de César, pour montrer à Ptolémée qu'il avait belle et bien perdu....*

-Tu pourrais confier cette mission à des hommes de confiance. Je suis certaine que ton absence n'empêchera pas ton armée de vaincre et conquérir des territoires en Afrique. Vous êtes très puissants et bien armés, vous les romains...

*Disant cela, elle passait ses mains sur le torse de césar, descendant lentement mais surement... *

*Quelle tentatrice cette Cléopâtre, rien ne devait lui échapper, se décider autrement que comme elle le voulait elle, et elle savait y mettre les formes...César bascula la tête en arrière, essayant de trouver un simple effet relaxant dans le massage de la belle, coprs sain dans un esprit sain..*

-Et si je t'accompagnais à Alexandrie.. pour te donner la couronne, pour te faire Reine devant ton peuple, de manière... officielle ?

*Il posa ses mains sur celles de Cléopâtre, l'arrêtant dans son geste..*

-Antoine est déjà parti en éclaireur, je me dois de terminer le travail, il en va de mon honneur... tu peux le comprendre ça ?

*En lui parlant d'honneur, de gloire, de grandeur, César savait qu'il visait juste..mais était ce le bon moment? L'écoutait elle vraiment ?*

* Pour l'écouter, ça oui, elle écoutait. La future reine sourit à sa proposition.*

-César, je ne puis qu'accepter ta proposition plus que généreuse...

* Arrêtée dans son geste, Cléopâtre regarda César, et l'écouta. Son honneur était en jeu, soit, elle le comprenait. Il faudrait alors faire comme il le voudrait, car un homme face à son honneur ne saurait rien faire d'autre que de le sauver. il s'était fixé une mission, et rien assurément ne saurait l'en détourner. Elle le sentait, il était comme elle.*

-Bien entendu, je comprends.

*Il retrouvait là un rôle qu'il affectionnait particulièrement : celui de l'orateur, écouté, attendu et entendu, captivant son "public", et celui-ci était des plus précieux qu'il soit!*

-Ma proposition n'est pas généreuse mais... juste ! *Il prit son visage entre ses mains, chuchota* tu seras la plus grande Reine de tous les temps, l'inoubliable, l'éblouissante Cléopâtre !

*Elle l'avait comprit ? Il n'en doutait pas, car concernant l'égo, l'estime de soi et le pouvoir sur les autres, les points de vue étaient simplement dispatchés dans des corps différents... Il se décala encore un peu pour pouvoir l'embrasse, d'abord doucement, il la regarda en souriant, puis prolongea... ils allaient gouter ensemble aux paradis de la grandeur et de la gloire, ce n'était qu'une question de temps ! D'ailleurs celui-ci filait, et César allait devoir commencer sa journée...*

-Alors, nous partons pour Alexandrie lorsque le soleil commençera à décliner..

* Cléopâtre était au comble du bonheur! Ses plans fonctionnaient à merveille, encore mieux que ce qu'elle aurait imaginé! Elle avait réussi à séduire César, qui lui offrait protection et pouvoir. Tout était parfait, absolument parfait.
Elle eut un petit sourire victorieux lorsqu'il prit son visage dans ses mains et chuchota, et prolongea son baiser. *

-Je te ferai découvrir les trésors de l'Egypte, sa grandeur et ses richesses, que je partagerai avec toi.

*Cléopâtre hocha la tête lorsque César parla d'aller à Alexandrie. Enfin, enfin elle montrerai à Ptolémée qui des deux méritait le pouvoir, qui des deux allait régner ! *

*Le petit rictus de Cléopâtre le surprit, il marqua un temps d'arrêt, puis l'embrassa avec fougue, en riant lui aussi...*

-Je veux tout voir, tout savoir, être avec toi... Oui montre moi ton Egypte et tu marcheras dans Rome... Je ne te quitterai plus... Ce qui sera à toi sera à moi et ce que j'ai, je le partagerai avec toi, à nous deux, nous ne ferons qu'un...

*César n'avait plus que ça en tête : son Empire, son triomphe ! Alors qu'il pensait ses heures perdues, il allait en fait gouter à la gloire ! Enfin ! Il voyait déjà son règne, son retour à Rome, les fêtes, les honneurs, peut être n'avait il jamais été aussi près de réaliser son dessein d'obtenir le titre de Dictateur à vie ??*

*Il prolongeait ce baiser lorsqu'une voix raisonna, il allait être l'heure de lever le camp...*

* Fort satisfaite de la réponse de César, Cléopâtre, aux anges, prolongea son baiser. Si César disait vrai, alors ils seraient tous deux à l'épogée de leur gloire, ils seraient les plus puissants... pourquoi pas les maitres du monde? Quelle merveilleuse perspective, elle qui avait toujours rêvé de gloire et de grandeur inégalables. *

-J'approuve totalement tes idées...

* Leur baiser fut interrompu par une voix, et par le tintamarre fait par les soldats romains qui levaient le camp. Quelle allait être la réaction des romains en apprenant sa présence ici? *

*Sourire de conquérant, de dictateur, César passa une main derrière sa tête, la posant à la base de sa nuque pour l'embrasser de plus belle, mais il dû y mettre fin malgré lui... Au bruit que fit en tombant un bouclier certainement mal manipulé, il tourna la tête en direction de la "porte" de la tente, comme si quelqu'un allait y entrer...*

-Je vais devoir y aller, reste un moment ici, ne sors pas tout de suite, laisse moi un moment pour trouver Marc Antoine, il faudra que je parle à mes légionnaires, il ... il faut que nous préparions tout ça... attends un peu puis tu pourras sortir discrètement, pour aujourd'hui...

*En une nuit il s'en était passé des choses, même si l'objectif demeurait le même, la forme et les moyens étaient radicalement changés, et il lui fallait faire bien attention à la manière de les mettre en oeuvre. C'était maintenant qu'il devait être précautionneux et stratège, il devait annoncer l'entrée d'une nouvelle femme dans sa vie, bien plus qu'une maîtresse, et leur dessein commun : il devait peser ses mots, mesurer ses actes, il devait donc y réfléchir à deux fois...*

* Cléopâtre sourit et acquiesça. Les relations entre Rome et l'Egypte étaient assez ambigues. Mieux vallait laisser César expliquer à ses soldatss les choses, il trouverait les mots. *

-Ne t'en fais pas, je ne bougerai pas tant que tu ne l'auras pas décidé.

* Elle le regarda s'affairer, au son du camp qui se levait. Maintenant c'était sur, plus aucun légionnaire ne dormait, les voix se faisaient de plus en plus entendre. *

*Se levant, il cru bon d'obtenir une double certitude. Il se rapprocha du lit, se pencha vers Cléopâtre et prit son menton entre deux de ses doigts*

-Tu me le promets ?

*Ils étaient tous deux au courant de la difficulté de la situation, ce n'était pas le moment de faire un pas de travers, au risque de tout compromettre... Mais ça, César le savait également : ils étaient tous deux assez intelligents pour mettre toutes les chances de leur côté... Il trouva donc là finalement une excuse pour embrasser à nouveau sa déesse*

*Puis il rassembla ses affaires un peu éparpillées en début de nuit, puis s'habilla, en ne la quittant pas des yeux. On n'allait pas tarder à venir le trouver..*