Suite de la balade au Nil [Pv Antoine]

* La jeune Egyptienne sourit suite à son geste et pendant le trajet, lui fit plusieurs petits bisous dans le cou. Une fois arrivés au palais, elle descendit également de la monture à l'aide d'Antoine. Tous les deux rentrèrent dans le palais. Ils montèrent dans la chambre de l'Egyptienne et suite à sa demande, plusieurs esclaves leur apporta de quoi manger. Il ya avait du pain, des fruits, du vin, du fromage et bien d'autres choses encore. *

- Eh bien, je te souhaite un bon repas. Prends ce qu'il te fait plaisir. Régale-toi.

* Elle sourit et commenca à prendre une tranche de pain, son péché mignon. En fait, Arsinoë était une grande gourmande.*

* Marc-Antoine entra dans la chambre de Arsinoé. Cette dernière reflétait bien la Princesse. Tout était parfaitement rangé à chaque place. L’espace était grand et des statuts ainsi que des fleurs décoraient la chambre de cette dernière. Il alla s’allonger là ou elle le lui avait invité afin de pouvoir commencer à manger. Il demanda à un des esclaves de lui servir du vin. Il porta sa coupe à ses lèvres et le gouta.*

- Ce vin est absolument délicieux Princesse. Il est bien différent de celui de Rome.

* Il prit ensuite un grain de raisin qu’il mangea.*

- C'est vrai, tu aimes ?

* Elle sourit et le rejoigna sur le lit. Un esclave lui servit à son tour une coupe de ce vin. Elle en but une gorgée également après avoir fini son morceau de pain. Elle attrapa une pomme rouge, son fruit préféré. Oui, l'Egyptienne avait des goûts assez simples pour une princesse. *

- Ca fait du bien de manger.

* Elle posa sa tête sur l'un de ses oreillers et ferma les yeux quelques instants. Elle croqua un autre bout de sa pomme après avoir rouvert les yeux. Elle regarda Antoine et lui fit un joli sourire. *

- Oui j’aime beaucoup même.

* Il prit quelques morceaux de viande. Marc-Antoine avait une carrure qui était plus qu’imposante. Il faut nourrir ce grand homme. Il se servit également de fruits. *

- Il est vrai que ce genre de promenade creuse assez. Mais c’est de la bonne fatigue.

* Il la regarda un instant. Elle était plus belle que jamais. Elle avait les même traits que sa sœur, On ne pouvait malheureusement nié pour cette dernière, leur ressemblance. Il lui prit la main et l’embrassa. Il avait envie d’aller plus loin avec elle, mais il ne pouvait le faire sans son consentement. *

* La jeune Egyptienne prolonga avec une certaine tendresse ce baiser. Elle tenait toujours sa pomme dans sa main gauche. Bien que n'ayant pas envie d'arrêter ce petit moment intime, elle fut bien obligée afin de poser sa pomme sur sa petite table de chevet. *

- Attends ...

* Elle se releva, faisant en sorte d'être en position assise. Elle posa donc sa pomme entamée sur sa table de chevet pour la finir plus tard. Elle reposa son regard sur lui et mit ses mains autour de son cou. Elle l'embrassa à nouveau et se rallongea. Sur elle, se trouvait Antoine. *

Lorsque cette dernière lui demanda de patienter un instant, Marc-Antoine crut qu’il était allé un peu trop vite avec elle. Mais lorsqu’il vit qu’elle posa la pomme qu’elle tenait en main pour ensuite revenir vers lui, il retrouva son sourire. Il la prit contre lui et commença à lui embrasser le cou. Mais deux problèmes se posèrent à lui. Premièrement, elle était très certainement encore vierge, et si s’était le cas se serait assez dramatique. Un Princesse doit se faire dépuseler par son mari et non pas par le premier général Romain venu. Ensuite, Marc-Antoine avait beaucoup d’expériences dans le domaine, mais il n’était pas l’amant doux et attentionné, il faisait l’amour aux femmes avec assez de dureté. On lui avait déjà fait la remarque plusieurs fois d’ailleurs. Mais il ne les avait jamais prises en compte, sachant très bien qu’il faisait ça par pur plaisir et non pas par amour. Mais avec Arsinoé, s’était différent. Il ressentait des sentiments pour elle et il n’avait pas envie de la blesser. Cependant, il fallait quand même qu’elle lui dise si elle était vierge ou non. Déjà qu’il risquait la mise à mort en couchant avec elle, mieux valait ne pas empirer d’avantage la situation. Il retira son armure afin d’être plus à l’aise. Il passa ensuite sa main sous la robe légère que portait Arsinoé et lui caressa doucement la cuisse. Il l’embrassait avec passion et désir.

*La princesse prolongea ce baiser de la même façon, c'est à dire avec de la passion, du désir et de la tendresse. Pour tout avouer, Arsinoë avait déjà embrasser un certain nombre d'hommes dans sa vie, mais cela n'avait jamais été plus loin à cause de son jeune âge mais surtout à cause de son rang social. Mais comment lui annoncer ça ? Et, surtout, comment réagirait-il face à cette confession de la jeune fille ? Peut-être s'en doutait-il après tout. Elle arrêta le baiser à contre-coeur mais il fallait impérativement lui dire, pour mettre les choses bien au clair. Elle le regarda dans le blanc des yeux. *

- Il faut que je te dise quelque chose. Je suis encore vierge.

* Elle observa sa réaction face à "la bombe" qu'elle venait de lui lancer. Non, elle n'avait pas honte d'être encore vierge. Au contraire, cela montrait qu'elle avait quand même des valeurs malgré ce que certains, ou plutôt certaines, pouvaient dire. Cela dit, elle appréhendait la réaction d'Antoine face à cet aveu. *

* Et là c’est le drame. Elle vierge ? Comment cela est il possible ? Les Egyptiens adorent le sexe. Mais à première vue, Arsinoé n’en faisait pas partie. Ce qui n’étonna pas Marc-Antoine. Le seul souci, c’est qu’il ne pouvait pas la toucher. Si il couchait avec elle, il risquerait vraiment d’avoir de très gros soucis. Il se détacha d’elle. *

- Si tu es vierge, je ne peux rien faire Arsinoé. Je ne suis pas ton futur mari et je ne suis pas digne de toi. Je suis qu’un soldat Romain.

* Il la regarda d’un air désolé. Il avait une attirance pour elle qui était absolument incontrôlable. Mais il risquait vraiment la peine de mort.*

- SI je te touche et que tu tombes enceinte, je suis un homme mort.

* Elle s'assit et soupira, un peu déçue. Cependant, au fond, elle savait qu'il avait raison. Que si ils passaient la nuit ensemble et qu'elle tombait enceinte, il prendrait cher, et elle également ! Si seulement elle n'avait pas été princesse, tout aurait été bien plus simple. Elle se contenta de le regarder. La jeune fille haussa les épaules dans un soupir prolongé. *

- Je suis désolée. Si je n'étais pas princesse, cela se serait passé autrement. Ne m'en veux pas. Pardonne-moi. Seulement, et tu l'as dit toi-même, on ne sait pas quelles seront les conséquences de notre geste. Et si passer la nuit avec toi débouche sur une fin atroce, alors autant s'abstenir. Encore une fois, je te demande pardon.

* Elle baissa les yeux, l'air désolé, et tripota sa robe. En réalité, elle ne voulait que son bien, que son bonheur. Ces mots étaient censés et matures pour une jeune fille de 19 ans. Après un long moment de silence, devenant trop insupportable pour l'Egyptienne, elle releva les yeux vers Antoine qu'elle vit un peu flou car ses jolis yeux étaient embués de larmes qui ne demandaient qu'à couler. Et maintenant ? Allait-il repartir et l'oublier à jamais ? *

- J'espère seulement que tu ne m'oublieras pas parce que moi, je ne t'oublierai pas.

* Elle eut du mal à dire cette dernière phrase car sa gorge se serrait et une fois les mots sortis de sa bouche tant bien que mal, elle replia ses genoux où elle posa son front, entourés de ses bras, et, sans un bruit, fit couler ses larmes. *

* Il n'avait pas du tout envie de renoncer à elle. Elle était belle, douce, intelligente, elle avait de l'esprit mais aussi de la conversation. L'idée de risquer la peine de mort était quand même assez excitante. Il lui prit le visage dans ses mains, puis il déposa un doux baiser sur ses lèvres. *

- Je me fiche que tu sois vierge ou non et que tu sois princesse ou non. La seul chose que je vois c'est une jeune femme magnifique dont je suis tombé amoureux. Si je dois risqué la peine de mort tant pis. Je suis prêt à courir ce risque pour toi.

* La jeune Egyptienne continuait à pleurer en silence, sans bouger d'un cil. Elle s'attendait à entendre les pas d'Antoine se dirigeant vers la porte qu'il ferait claquer pour faire comprendre à la jeune fille qu'il était bel et bien parti mais non, autour d'elle, tout était silencieux. Sans qu'elle s'y attende, sa tête fut soulevée par la main du jeune homme et leurs lèvres se touchèrent. C'est avec cette douceur qui la caractérisait tant et avec une certaine passion qu'elle prolongea le baiser. Au bout d'un instant, leurs lèvres se détachèrent l'une de l'autre et Arsinoë regarda Antoine, les joues trempées de ses larmes. Avec le revers de sa main, elle essuya ses dernières larmes. *

* Ainsi, il était prêt à prendre des risques, et pas n'importe lesquels, pour elle. Elle était touchée et se retint de ne pas refondre en larmes. Plusieurs sentiments se mélangeaient en elle. La peur, la volonté de découvrir quelque chose de nouveau, l'excitation de franchir les barrières mais si un jour, il arrivait quelque chose à Antoine à cause d'elle, elle s'en mordrait les doigts et pourrait elle aussi ... . Non, il ne fallait pas penser à cela. L'Egyptienne voulait simplement profiter de l'occasion qui se présentait à elle, ne pas laisser passer sa chance, quitte à y laisser des plumes. Elle le regardait, l'écoutait dire toutes ces belles choses. Après cela, elle ne pouvait que l'admirer. Et puis, elle l'avait entendu. Lui, amoureux d'elle ? *

- Antoine tu es sérieux ? Je ne veux pas qu'il t'arrives quoi que ce soit par ma faute. J'ai peur de cela mais en même temps, l'envie d'être avec toi, de passer cette nuit avec toi, me ronge ...

* Si, par malheur, il arrivait quelque chose à Antoine, Arisnoë serait prête à tout, oui, à tout, pour le rejoindre. Malgré son caractère assez difficile à cerner, quand la jeune egyptienne aime une personne, elle reste une personne entière, dévouée et aimante. Lentement, elle raprocha son visage du sien et lui donna un baiser, qu'elle emplifia en quelques secondes. *

* Oh oui, il savait très bien les risques qu'il prenait en faisant ça, mais il s'en fichait complètement. Il l'aimait avec sincérité, et non pas comme une de ses conquêtes avec qui il avait l'habitude de coucher. Il la regarda et lui sécha les yeux. *

- Oui je t'aime sincèrement. Et je suis prêt à tout pour toi. Même à mourir si il le faut.

* Il lui embrassa le front. Comme il savait qu'elle n'avait encore jamais eu de rapports sexuels, il se dit qu'il devrait faire attention à ses gestes et qu'il ne devrait pas être trop rapide ni trop brutal. Il voulait lui faire découvrir les choses avec douceurs.*

* Elle le regardait. Pendant qu'il lui donnait ce baiser sur le front, Arsinoë ferma les yeux.Ce geste était assez chaste, mais il représentatit beaucoup pour la jeune Egyptienne. Pour elle, et comme sans doute toutes les femmes, ce baiser était signe de respect, de protection et d'amour. Tout ce dont avait besoin la jeune fille. Elle rouvrit les yeux quand elle ne sentit plus son contact. *

* Grâce à ses mots, ses mots si agréables à entendre, elle ne pleurait plus. Sa voix était revenue à la normale. Ses yeux brillaient encore, mais plus pour les mêmes raisons qu'auparavant. Mourir pour elle. Pouvait-on rêver de plus belle déclaration que celle-ci ? *

- J'espère quand même qu'on aura pas besoin d'aller jusque-là, dit elle en le regardant, un très léger sourire au lèvres.

* Oui, elle avait utilisé la personne indéfinie "on". Celle qui parlait de lui et d'elle, parce que si lui parvenait à mourir, alors elle aussi prendrait le même chemin. Peut-être s'emportait-elle un peu trop. Mais en même pas une journée, elle était tombée follement amoureuse de cet homme qu'elle ne voulait en aucun cas perdre. Mais elle croyait en ses mots comme elle croyait en ses sentiments comme elle croyait au destin qui avait choisi de faire croiser leurs deux chemins pour peut-être n'en faire plus qu'un. *

* Il avait vraiment l'intention de tout faire pour elle. Jusque là, Marc-Antoine n'avait jamais vraiment connut l'amour. On ne peut pas dire que les nombreuses conquêtes qu'il a eu soit le grand amour. C'était simplement des histoires sans lendemain. Le but était simplement de prendre du plaisir avec sa partenaire. Mais avec Arsinoe, s'était complètement différent. Il n'avait jamais ressenti ça et il ne voulait pas que cela cesse, bien au contraire.*

* A son grand soulagement, cette dernière se calma. Sa respiration redevint sereine . Ses yeux étaient moins rouge et moins gonflé.*

- Je ne l'espère pas non plus, mais tu sauras que la mort ne m'effraie pas.

* Il avait confiance en l'avenir. Bon peut être qu'il semblait un peu. Mais si il devait mourir et bien tant pis. Il jugeait qu'il avait bien vécu de toute manière.*

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