Vient découvrir la beauté légendaire du Nil [terminé]

* La jeune Egyptienne écouta avec une certaine attention le jeune homme parler en quelques mots de sa ville italienne. Elle n'avait jamais eu l'occasion de sortir de l'Egypte, contrairement à sa soeur. En l'écoutant, elle ne put s'empêcher de le dévorer des yeux. Elle se mit à sourire en entendant ses derniers mots. *

- Eh bien, je dois t'avouer que ce serait avec plaisir de me laisser guider par un jeune Romain aussi beau et aussi gentil.

* Son sourire se transforma en un sourire charmeur. Elle détourna son regard et apercut le crocodile. Bien qu'habituée à en voir, elle fit un léger sursaut en voyant sa taille. Arsi' n'était pas du genre peureuse, mais ce crocodile lui donnait un léger frisson de peur. *

-Eh bien, je ne sais pas si tu seras autorisée à sortir de l’Egypte, mais si un jour c’est le cas, sache que je serais là.

*Son cœur se serra un peu dans sa poitrine. Il se dit qu’il ne resterait pas définitivement en Egypte et que tôt ou tard, il serait bien obligé de retourner à Rome. Il remarque le sursaut de Asi . Il regarda le crocodile avec attention. Ce dernier se dirigeait tout droit vers un oiseau qui était en train de faire sa toilette sur le Nil. En l’espace de quelques secondes, le crocodile ouvrit son immense gueule et fonça droit sur l’oiseau qui ne remarqua même pas le danger qui le menaçait. Il le prit dans sa gueule et replongea aussitôt dans l’eau , puis disparut sans un bruit, entraînant sa proie avec lui dans les bas fond du Nil. *

- C’est vraiment très impressionnant. Je n’en avais encore jamais vu à l’œuvre.

* Oui, il fallait d'abord qu'elle soit autorisée à sortir du territoire et ce n'était pas chose gagnée. Elle baissa les yeux d'un petit air tristounet en pensant que c'était peut-être le seul moment qu'elle partagerait avec Marc-Antoine. Elle releva les yeux, toujours avec cette petite tristesse dedans. Son regard était tournée vers ce fameux crocodile qui, en l'espace d'un instant, prit l'oiseau dans sa gueule et replonger dans les profondeurs du fleuve. La jeune Egytienne mit sa main devant sa bouche, par pitié envers l'oiseau mais aussi par dégoût. Eh oui, elle était princesse et femme, donc forcément un peu "chochotte". *

- Eh bien, pour tout t'avouer, j'en ai vu plusieurs à l'oeuvre mais ça me fait toujours le même effet.

* Elle regarda Marc-Antoine et un le sourire revint orner ses lèvres. *

* Marc-Antoine hésitait à aller demander la permission afin qu’elle puisse sortir du territoire et venir ainsi avec lui à Rome. Mais comment le demander Cléopâtre sans qu’elle ne lui pose pleins de questions auxquelles il n’aurait pas forcément envie de répondre. Mais cette idée lui trottait dans la tête et il avait besoin d’une réponse. Il en oublia le crocodile sacré et la regarda.*

- Pardonne moi de changer de sujet aussi brutalement, mais penses tu que ta sœur te laisserais venir à Rome ?

*Arsinoë fut étonnée de cette question. Etonnée, oui, mais heureuse également. Comptait-elle un peu pour lui malgré le fait qu'ils ne se connaissaient que depuis une poignée de minutes ? Elle réfléchit à la question, les yeux baissés vers le sol, chose qu'elle faisait toujours lorsqu'elle réfléchissait. *

- Eh bien, je ne sais pas vraiment. D'un côté je me dis que oui car me savoir loin d'elle la soulagerait sans doute mais peut-être qu'elle n'approuverait pas que je sorte du territoire, dans le but de "m'embêter.

- J'aimerais tellement, si tu savais, qu'elle accepte.

* En disant ces mots, elle le regardait mais avait baissé les yeux en baissant légèrement la tête. Elle sentait que ses joues commençaient à virer au rose. *

- Je suis certain que tu exagères un peu. Ta sœur ne peut pas être si mauvaise que cela.

* Il avait quand même l'impression que les deux sœurs ne s'entendaient pas beaucoup. Elles avait l'air d'être pire que chien et chat. Sil Cléopâtre lui refusait cette faveur, Marc-Antoine irait lui demandait lui même la permission de l'emmener à Rome.*

- SI elle te l'interdis, je ferais mon possible pour la convaincre.

* Il avait vraiment envie de passer du temps avec elle. De la connaître d'avantage. Savoir ce qu'elle aimait et ce qu'elle détestait. Il adorait sa compagnie. Devait il lui dire qu'il était amoureux d'elle ? Non, ce serait lui mentir, on ne tombe pas amoureux d'une personne en quelques minutes, il faut apprendre à la connaître avant.*

* Son regard s'assombrit. Une fois de plus, on prit la défense de Cléopatre, ce qui exasperait la cadette. Elle soupira. *

- Non, elle est plutôt du genre gentille excepté avec quelques personnes où là, elle se montre ... exécrable. Je fais partie de ces personnes. Oui, tu vas dire que j'exagere, mais c'est vraiment ce que je ressens envers elle. Mais je suis persuadée elle doit dire la même chose de moi, s'il lui arrive de parler de moi quelquefois.

*Elle fit un petit haussement d'épaules, les yeux perdus vers l'horizon. *

- J'ai appris à vivre avec, ce n'est pas bien important. Nos chemins se sont séparés et ne se recroiseront sans doute jamais. Tant pis.

* Bien sûr, elle aurait aimée être complice avec sa soeur mais c'était bien trop tard. En grandissant, les deux jeunes Egyptiennes s'étaient éloignées l'une de l'autre et un rapprochement allait être bien plus que difficile pour les deux, peut-être même impossible. *

* Elle reposa son regard sur lui. Il avait l'air bien décidé mais Arsi' avait des difficultés à re-sourire comme avant. *

- Non je m'en occuperais moi-même, même si c'est peine perdue. Mais je te remercie d'être aussi gentil avec moi. C'est rare.

* Elle sourit et regarda à nouveau l'horizon en poussant un long soupir. *

* Et voilà que Asi se mettait encore sur la défensive. Marc-Antoine eut l’impression que cette bagarre perpétuel les amusaient grandement. Il est vrai que d’être la petite sœur de la plus grande Reine d’Egypte, ne devait pas être évident tous les jours. Marc-Atnoine pouvait se mettre un peu à sa place avec César. Ils étaient comme deux frères, mais il est vrai que Marc-Antoine en arrivait parfois à en être jaloux. Il comprenait la situation. Même si elle n’était pas vraiment pareil. Mais de là à dire qu‘elles ne se parleraient plus jamais, il trouva ça un peu exagérer. Avait il dans l‘idée de les réconcilier ? Possible, il adorait les défis de toutes sortes. Il fallait quand même bien avouer que ce dernier était de taille.*

- Ne soit pas si négative. Je conçois qu’il est très loin d’être évident d’être sa sœur. Mais pourquoi Est-ce que tu ne te mesures pas à elle plutôt que de t’écraser ?

* Il la regarda d’un air interrogateur. Il venait de lui proposer de se monter contre sa sœur. Il en était conscient. Mais il savait aussi qu’elle avait juste besoin de prendre de l’assurance. Il n’avait pas du tout dans l’idée de faire en sorte que Asi soit la nouvelle Reine. Il préférait même qu’elle garde sa position. Ils seraient plus facile pour eux de vivre une jolie histoire.*

- Ne me remercie pas. C’est tout à fait normal que je sois gentil et loyal envers toi.

* Dans un haussement d'épaule, elle fit une petite moue. Ses yeux étaient baissés, signe qu'Arsinoë cherchait une réponse à la question. D'une voix posée, elle lui répondit, cherchant ses mots petit à petit. *

- Si je ne me mesure pas à elle, c'est parce que je sais que cela ne servirait à rien. Tu vois, à force de m'avoir rabâchée que je ne lui arrivait pas à la cheville, j'ai fini par y croire. Je me souviens que, dès notre plus tendre enfance, les gens qui nous entouraient nous comparaient. Moi j'étais toujours rabaissée contrairement à elle qui était toujours élevée. Et même maintenant, qui me connais tel que je suis et pas comme "la petite soeur de la grande et belle Cléopatre" ? Pratiquement personne. Alors me mesurer à elle, je ne crois pas que ce soit une bonne chose à faire.

* Elle se livrait comme jamais elle ne s'était livrée. Personne n'était au courant de ses états d'âme, jusqu'à maintenant. Ses yeux étaient dirigés à présent vers l'horizon et la jeune egyptienne pensa soudainement à son frère, Ptolémée. Seul lui la comprenait, la soutenait. Et depuis son départ, Arsinoë s'effondrait petit à petit, ayant perdu l'un de ses piliers, peut-être même le seul. Elle soupira et ayant entendu les dernières paroles d'Antoine malgré ses pensées, elle tourna la tête vers lui, lui fit un petit sourire qui malgré tout, montrait la tristesse de la jeune fille, en guise de remerciement. *

* Il la prit doucement par les épaules. Il ne l’avait pas touchée depuis qu’ils s’étaient parlé. Mais là, il fallait vraiment qu’elle se reprenne et vite. Il ne pouvait pas la laisser dans cette situation.*

- Oui je comprends . Ca n’a pas dû être facile pour toi. Mais au contraire tu devrais essayer de puiser de la motivation et non pas te renfermer. Elle croit que tu vas continuer de t’écraser et de jouer les gentilles petite sœur qui dit oui à tout et qui se laisse faire. Il faut que cette situation cesse. Elle va te tuer à petit feu et t’écarter définitivement du trône. C’est vraiment ce que tu veux ? Tu veux vraiment continuer de la laisser te dégrader de la sorte ?

* Il plongea son regard dans le sien.*

* Arsinoë soutint son regard tant bien que mal. Aucun son ne sortait de sa bouche car elle ne trouvait pas les mots qui formulerait sa réponse. Que pouvait-elle répondre à cela de toute manière ? Elle se contenta de le fixer mais au bout de quelques longues secondes, elle détourna légèrement la tête, le regard baissé. Une fois de plus, elle laissa échapper un long soupir. Après un silence digne de ce nom où elle avait transformé les secondes en longues minutes sans paroles. *

- Bien sûr que non ce n'est pas ce que je veux. Mais je sais très bien que je ne peux rien changer et tu le sais aussi. J'ai appris à vivre avec, et ce, même si il m'arrive d'en souffrir, parfois. Ce qui me rend le plus triste dans l'histoire, c'est que tout le monde, à peu d'exception près, me voit comme la petite soeur et ne cherche pas à me connaitre moi, Arsinoë.

* A nouveau, elle soupira puis après encore un petit silence, elle le fixa et fit même un petit sourire. *

- Allez, on arrête de parler de ça, j'ai l'impression d'avoir plombé l'ambiance.

hj : Il connaissait ça en Egypte ? xd plombé l'ambiance.

* Marc-Antoine remarqua que c'était exactement comme si il parlait à un mûr. Au moins il lui avait dit ce qu’il ressentait. Elle savait qu’il serait toujours là pour elle est c’est-ce qu’il y avait de plus important pour lui. Il se permit de lui prendre la main. Elle avait une peau incroyablement douce. Pour ça, les Egyptiens étaient vraiment très fort. Ils savaient faire pleins de choses que les Romains ignoraient. Les produits de beauté en faisait partie. Les Romaines en étaient très friantes d’ailleurs. *

- Bien tu as raison ne parlons plus de a. Et contentons nous d’admirer ton
pays.

* Le soleil avait commence à se coucher et les couleurs du ciel étaient superbe. Marc-Antoine admirait le paysage tout en tenant la main de Asi dans la sienne. *

[Pourquoi pas ?? xD. Non mais je savais pas comment tourner ma phrase sur le coup x)]

* Arsi' regarda sa main prise par la sienne et son regard croisa le sien. Elle lui sourit, comme à son habitude, tout en hochant la tête. Elle observa le paysage de l'Egypte, qui après cette discussion tourmentée, la reposait. Devant eux, le soleil se couchait, faisant apparaitre de jolies couleurs dans le ciel. l'Egyptienne adorait admirer les couchers et levers de soleil depuis sa plus tendre enfance. *

* Sa main étant dans celle du jeune homme, elle ne put s'empêcher de la caresser, presque comme si elle l'effleurait à la vue de ce "spectacle". Autour d'eux, tout était calme et un voulant profiter de ce petit instant, Arsi' ferma les yeux, un léger sourire apparaissant sur son visage, maintenant apaisé. *

* Marc-Antoine regarda autour de lui un instant. Le soleil était presque en train de toucher les pointes des pyramides que l’on apercevait droit devant. On avait l’impression que ce dernier allez se poser juste au sommet de cette dernière. Ce spectacle était magnifique. Il ne lâchait pas la main de Arsi. Lui en caressant le dos sans vraiment sans rendre compte.*

- C’est vraiment magnifique.

* Il regarda Arsi . Il avait une immense envie de l’embrasser. Il l’attira vers lui et il la prit dans ses bras.*

* Suite aux paroles d'Antoine, elle ouvrit lentement les yeux pour regarder le soleil se coucher derrière ces immenses pyramides égyptiennes. Oui, ce coucher était vraiment magnifique à regarder. Elle aurait voulu que cet instant ne s'arrête jamais tellement il était merveilleux. *

- Je suis entièrement d'accord avec toi, dit-elle le regard toujours vers le sommet de la pyramide.

* Son regard se posa ensuite sur Antoine qui la regardait également. Un sourire vint illuminer son visage quand il l'attira vers lui. Dans ses bras, elle avait l'impression d'être protégée de tout, de tout le monde. Elle se sentait vraiment bien avec lui, qui puisait dans ses bras. Docuement, elle approcha sa tête de la sienne et vint lui déposer un baiser sur les lèvres très doux. *

* Marc-Antoine eut enfin le baiser qu’il attendait depuis le début. Il prit doucement le visage de Arsi dans ses mains et l’embrassa à son tour. Il prolongea un peu ce baiser tellement attendu. Lui non pls ne voulait pas que ce moment s’arrête. *

- Je me sens tellement bien avec toi.

* Il n’avait plus du tout envie de la lâcher. Il voulait être toujours l pour elle est tuer quiconque la mettrais en danger . *

* Ce baiser. L'Egyptienne ne voulait le qualifier de peur d'enlever toute sa beauté, toute sa magie. A présent, son sourire ne la quittait plus et la jeune fille posa son front contre le sien, plongeant ainsi son regard rempli de douceur dans le sien. *

- C'est vrai ? Mmh, je dois t'avouer que moi aussi je me sens bien, avec toi.

* Et c'était vrai ! Elle n'avait aucune envie de sortir de ses bras. L'image d'eux deux enlacés sous le coucher de soleil la fit encore plus sourire. A nouveau, elle l'embrassa, d'un baiser doux, mais moins, bien moins timide que le celui d'avant d'avant. Pendant leur baiser, elle placa ses bras autour de son cou. *

* Marc-Antoine la laissa faire. Ils es mit à lui frôler doucement ses bras avec la pointe de ses doigts. Il adorait la douceur de sa peau. Il est vrai que le cadre était plus que magnifique. On avait l’impression de se retrouver dans un rêve. Mais heureusement pour lui, il s’agissait bien là de la réalité. Il fut heureux de constater qu’elle laissait sa timidité de côté et qu’elle prenait un peu les choses en mains. Marc-Antoine aimait quatre choses dans la vie: les femmes, boire, manger et se battre. Il passait la plupart de ses journées à coucher. Mais c’était purement sexuelle. En revanche, il ressentait tout à fait autre chose pour Arsi. Il lui embrassa l’épaule en la mordillant un peu .*

- Je n’ai pas envie de te quitter et de repartit pour Rome quand je le devrais.

* Dû à ses frolements, Arsinoë frissona. Mais c'était un bon frisson. Oui elle avait l'impression d'être également comme dans un rêve. exactement ça. Elle espérait simplement qu'elle n'allait pas se réveiller. Mais non, ce "rêve" était bel et bien réel. Et tant mieux ! Arsi' s'arrêta de l'embrasser quelques instants. Antoine en profita pour lui mordiller l'épaule, ce qui fit rire la jeune fille. Il prit la parole.*

* A ses mots, L'Egyptienne ne savait que dire. En fait, elle avait dû mal comprendre. Oui, il n'y avait pas d'autres explications. Et pourtant, les mots qu'elle avait entendu étaient bien ceux prononcés par Antoine. Elle le regarda, un grand sourire accoché aux lèvres. *

- Tu es sérieux là ?

* Elle n'avait pas envie de le voir s'éloigner d'elle dans une ville aussi lointaine qu'était Rome pour Alexandrie. On pouvait dire qu'elle s'était accroché à lui comme jamais auparavant et le voir partir loin d'elle la rendrait malheureuse. Après le départ précipité de son frère, elle n'avait aucunement besoin de vivre un nouveau départ douloureux. Cette nouvelle ne pouvait donc que la réjouir. Seulement, était-ce des mots sincères ou de belles paroles en l'air ? Elle esperait vraiment que ce soit la première solution.*

* Cette situation était plus que compliquée. Il n’était pas sûr de pouvoir tenir sa parole. Car malheureusement, il avait des obligations et il ne pouvait pas tenir tête à César. Mais il ferait vraiment tout pour pouvoir rester à ses côtés. Depuis que Ptolémée s’était enfuit, Marc-Antoine était obligé de rester en Egypte. Tant mieux d’ailleurs. Il aimait bien le rire de Arsinoé. Il la regarda en souriant. *

- Je te promet que je ferais tout mon possible pour rester auprès de toi. Je ne sais pas encore comment je vais le faire, mais je le ferais je te le promet.

* Il lui caressa la joue et la serra contre son torse. Lui embrassant l’épaule. Il ne voulait pas la décevoir. Prenait il cette décision sur un coup de tête ? Allait il vraiment tout quitter pour elle ? Pour le moment oui, mais cela impliquer de très grands sacrifices*

* Elle savait que cela n'allait pas être facile, mais elle voulait y croire. Elle se contenta de hocher la tête et de le regarder, toujours ce même sourire qui illuminait son visage et qui ne voulait plus le quitter. *

- Tu sais que si tu restes ici, je serais heureuse comme jamais je ne l'ai été. Mais ta vie est à Rome. Je veux ton bonheur et ici, est-ce que tu seras heureux ?

* Elle se rendait triste elle-même. Elle resta blottie contre son torse, voulant profiter de chaque moment en sa compagnie. *

* Pour l’instant, Marc-Antoine voulait vivre le moment présent et ne pas penser à son retour éventuel à Rome. Même si c’est vrai que le changement de vie serait relativement dur. Mais pourquoi ne pas essayer ? Après tout, Marc-Antoine pourrait très certainement s’y adapter . Certes, ce serait loin d^’être évident. Mais il voulait y croire. Il plongea son regard dans le sien et la prit délicatement par les épaules.*

- Princesse, pour l’instant je suis avec toi et je ne veux pas penser à autres choses. J’aurais tout le temps d’agir en conséquence Vivons le moment présent et profitons en d‘avantage. Nous verrons le reste plus tard si tu es d’accord.

* Il n’avait pas envie de la laisser. Rien que cette idée était un déchirement.*

* Elle hocha la tête. Profiter de l'instant présent était bien ce qu'elle comptait faire. Elle le regarda et l'embrassa à nouveau avant de se reblottir contre lui. Tout était calme autour d'eux. Elle posa sa main sur la sienne et la caressa avec douceur. *

- Tu as raison. Profitons de cet instant.

* Elle sourit. Le geste d'affection qu'elle lui faisait et le calme qui s'était installé petit à petit autour d'eux lui fit fermer les yeux, non pas en signe de fatigue, mais en signe de calme, d'apaisement. La nuit tombait peu à peu autour d'eux mais les étoiles commençaient à apparaitre et à briller dans le ciel d'Egypte. *

* La température commençait à devenir un peu plus fraîche. Marc-Antoine entoura Arsi de sa cape et la garda contre lui. Il ordonna à l’esclave de les ramener sur la rive afin qu’il rentre au Palais. C’était plus prudent et ils pourraient ainsi continuer de rester ensemble tout en mangeant un peu. Car Marc-Antoine commençait à avoir faim. Faim de Arsinoé et faim de vrai nourriture. *

- J’espère que tu ne m’en veux pas si on rentre, mais c’est plus prudent et il commence à faire froid.

* Il savait qu’elle était habituée à ces températures relativement fraîches, mais lui pas vraiment. Après tout il était soldat et il avait connu des changements de températures assez radicales. Il fallait bien avouer qu’il avait envie de continuer cette conversation en toute intimité.*

* Il est vrai que la température baissait un peu mais Arsi' n'y faisait pas attention, sans doute par habitude. Antoine ordonna à l'esclave de les ramener à la rive afin de rentrer au Palais. *

- Bien sûr que non je ne t'en veux pas, dit-elle dans un petit rire.C'est vrai, tu as froid ?

* Elle le regarda, inquiète. L'Egyptienne ne voulait pas qu'il tombe malade. car cela aurait été un peu de sa faute. Une fois arrivés, ils sortirent de l'embarcation. Arsi' s'adressa à l'esclave en lui disant que sa journée était terminée. Elle se retourna vers Antoine en lui prenant les mains. *

- Dis-moi, tu as faim ?

» Vient demander audiance à la Reine des Reines